Pourquoi recourir à un ghostwriter ?

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Ses missions sont couvertes d’ombres. Il officie ici et là, pour le particulier, l’entrepreneur ou la personnalité publique. On l’appelle tour à tour ghostwriter, prête plume, ou tout simplement plume. Stéphen Urani se dit « plume ». C’est simple, c’est léger, c’est discret. Et c’est ainsi qu’il pense son agence de rédaction, Atmosphères-T.

 

De l’oral à l’écrit

À l’origine, une longue formation en philosophie qui débouche sur l’obtention du doctorat. S’ensuit une carrière dans l’enseignement après la réussite au Capes. Classé major, il passera près de 10 années sur les estrades. Au lycée, bien sûr, mais aussi à l’Université, en classes préparatoires et en école d’ingénieurs. Jusqu’à la démission. Lassitude. Écrire plutôt que parler, et multiplier ses vies à travers celles des autres. Voilà d’où naît Atmopshères-T, son agence de rédaction. C’est un laboratoire textuel où se travaillent des textes de toutes natures. Copywriting pour des enseignes commerciales, discours politique ou d’entreprise, lettres de motivation, de subvention… Rien de ce qui est textuel ne lui est étranger et la satisfaction client que révèle la plateforme Malt ne laisse aucun doute : l’efficacité est au rendez-vous !

 

Investir tout ce qui relève de l’habileté linguistique

« Sur l’année 2022, j’ai livré une invraisemblable quantité de textes, de la lettre de motivation de l’étudiant désirant intégrer une grande école aux essais biographiques d’entrepreneurs, en passant par des discours de toutes sortes : élections législatives, concours d’éloquence, ouvertures de dîners diplomatiques en ambassade, etc. ». Lorsqu’on l’interroge sur la nécessité de connaître en profondeur le domaine concerné, Stéphen Urani affirme qu’une solide culture générale et le goût de la recherche en amont suffisent amplement. Et, surtout, le sens de la musicalité et des atmosphères. Ainsi s’explique le nom de baptême de l’agence : Atmophères-T(extuelles). « Les plus grands pouvoirs prennent appui sur la langue, c’est-à-dire sur l’émotion ». Il n’est pas de vie politique qui ne soit pas une somme de déclarations, pas de vie professionnelle qui ne soit pas construite autour de textes clés (lettre de motivation, présentations, mails, bilans, etc.). Il importe de faire mouche.

 

Écrire soi-même sa lettre ou son discours ?

Dès lors qu’ils sont confrontés à l’exercice, beaucoup s’interrogent quant à la possibilité de tenir un propos personnel, efficace, structuré, en se figurant qu’il existe une recette pour cela. Mais taper « comment rédiger un bon discours ? » sur Google est malheureusement d’une piètre utilité. À la rigueur, on trouvera des trames, plus ou moins pertinentes, mais c’est oublier que les exigences formelles, le ton, la marge de manœuvre en termes d’originalité, est à la fois fonction du contexte et de la personnalité de l’orateur. C’est, en somme, un jeu d’équilibrages, une composition progressive et qui prend sens à mesure que l’on écrit. Il y a bien des petits trucs, des méthodes que Stéphen Urani, le rédacteur de discours, conserve jalousement, mais l’essentiel repose sur une large expérience de l’écrit et de ses effets.

 

Artisan plutôt qu’écrivain

C’est qu’il a beaucoup lu. Énormément. En faisant le deuil de sa propre carrière de romancier, c’est au statut même d’écrivain qu’il renonçait. Stéphen Urani dit se vivre en artisan, en faiseur d’objets littéraires, s’appuyant davantage sur un savoir-faire que sur l’inspiration. « Il faut entendre les attendus du client, sachant qu’il ne les formule pas toujours… et qu’il n’est pas nécessairement conscient de ce qu’il désire véritablement ». Il y a, en somme, une part de psychologie et une force de proposition qui font d’Atmopshères-T une agence de rédaction performante. « J’aime profondément cette enquête qu’il s’agit de produire dans les intentions du commanditaire et rien, pour moi, n’est plus excitant que son sentiment de justesse à la découverte du texte ». Il ajoute : « Il n’est pas deux missions qui soient semblables, je me remets à chaque fois en risque. C’est parfois inconfortable, mais une trop grande assurance serait dangereuse : la mission doit guider la manière ».

 

L’aventure par les autres

Il y a effectivement quelque chose de l’ordre de l’aventure dans ce métier de l’ombre. Écrire pour l’autre, c’est prendre part à une dynamique qui échappera, par nature, à celui qui tient la plume. En multipliant les missions, les personnalités et les secteurs, c’est la plume qui se multiplie elle-même, virtuellement, qui vit l’enjeu des autres par procuration. Aujourd’hui, Stéphen Urani officie en tant que concepteur-rédacteur au sein d’une agence de publicité marseillaise, en poursuivant par ailleurs ses aventures textuelles dans l’ombre de son laboratoire.   

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